Prise en otage des parents concernant les modes de gardes

Publié le par Cyn

Cela fait des mois que j'attends avec impatience la fin du mois de juin pour savoir si ma petite va aller à la crèche ou non...

 

Vendredi dernier toujours rien dans ma boite aux lettres donc j'empoigne mon téléphone pour appeler la directrice de la crèche.

 

Et là qu'est ce que j'apprends???

La commission s'est déroulée 3 semaines plus tard que la date prévu, du coup on aura notre réponse pour la mi juillet...

Si la réponse est négative il faut m'expliquer comment je vais pouvoir trouver une assistante maternelle à la mi juillet pour septembre.

Car bien sur ces pauvres ass mat sont comme nous: elles partent en vacances...

 

Du coup j'ai le choix entre soit trouver une ass mat maintenant, passer un contrat et payer même si j'ai la place en crèche ou attendre en prenant le risque de ne pas pouvoir faire garder ma petite durant un an...

Et comme je suis au chomage et que ce chomage s'arrête en fevrier 2013, outre l'aspect déprime post partum, envie de vacances (sans grumeau) comment on va faire entre février et septembre pour vivre???

 

De plus je n'ai pas eu le choix pour la crèche, c'était une crèche départementale sinon rien car les autres crèches ne prennent pas les mamans au chomage.

Je n'ai pas eu le choix aussi de pouvoir la mettre deux, trois ou quattre jours par semaine, non c'était 5 jours par semaine obligatoire car ils ne prennent que les dossiers "rentables".

 

Je n'ai pas non plus envie de refiler ma fille à n'importe quelle ass mat. Une amie qui a excercé  ce métier m'a dit qu'ils ne demandait pas d'extrait de casier judiciaire pour obtenir l'agrément. Je ne sais pas vous mais moi quand j'ai su ça, ça m'a érissé le poil. De plus j'ai croisé une fois une ass mat qui promenait deux bambins dans une poussette année 1920 u_u' (véridique j'ai su qu'elle était ass mat car elle en parlait au téléphone)

 

Bref je suis complétement coincée, avec l'angoissante perspective d'être qu'une mère au foyer durant longtemps.

Et je nourris l'espoir malheureux de reprendre le travail et de mener ma vie de femme en ne voyant plus ma fille que deux jours par semaine.

 

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